PATHOLOGIES DE LA CHEVILLE

L’instabilité d’une articulation est due à une déficience des ligaments qui la stabilisent, soit en raison d’une trop grande souplesse articulaire, on parle alors de laxité constitutionnelle, soit à la suite de traumatismes répétés.

La cheville est stabilisée par les ligaments latéraux externes qui peuvent parfois être trop souples (hyperlaxité) ou bien endommagés par des traumatismes répétés. La douleur et l’appréhension s’aggravent avec la répétition des épisodes d’instabilité occasionnant des entorses. Avec le temps la dégradation peut devenir arthrosique et donc endommager le cartilage osseux.

Quelles sont les causes d’instabilité chronique de la cheville?

Il est très important de distinguer la laxité «vraie» de la cheville, qui est due à l’incompétence du ligament latéral externe, et  l’instabilité de cheville, qui est une sensation. Cette dernière sensation peut être due à :

• Une hyperlaxité constitutionnelle

• Une laxité «vraie» de cheville

• Des lésions ostéochondrales

• Un conflit

• Un ou des corps étrangers intra articulaire

• Un syndrome du sinus du tarse

• Une instabilité des fibulaires

• Instabilité fonctionnelle 

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Quels sont les symptômes de l’instabilité chronique de la cheville?

C’est une cheville à laquelle vous ne «pouvez pas faire confiance», qui «lâche» , qui se «tord» trop souvent. D’abord dans la pratique sportive, puis dans la vie de tous les jours. Vous enchaînez les épisodes d’entorses sur des traumatismes de plus en plus légers.

En fin d’évolution la cheville devient instable et douloureuse au quotidien.

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Comment diagnostiquer l’instabilité chronique de la cheville?

Il faut absolument faire la différence entre une laxité «vraie» de cheville et toutes les autres causes d’instabilité.

 

Examen clinique :

On recherche un déplacement anormal du talus par rapport à la pince bi-malléolaire objectivé par deux test principaux :

•  Le varus forcé

• Le tiroir antérieur

 

Examen(s) d’imagerie :

Il servent à éliminer un défaut d’alignement du membre inférieur (varus tibial ou de l’arrière-pied) qui pourrait favoriser les entorses à répétition malgré la rééducation fonctionnelle et pour lequel une intervention correctrice est parfois indiquée.

 

Une fois les diagnostics différentiels éliminés, il faut distinguer l’instabilité fonctionnelle (déséquilibre neuro-musculaire sans laxité survenant chez 20 % des patients) et l’instabilité sur laxité chronique.

De nombreux patients souffrent après entorse (ou récidive d’entorse, ce qui est très fréquent) d’une instabilité fonctionnelle de la cheville. Une rééducation neuro-musculaire bien menée, avec travail proprioceptif sur les fibulaires permettra le plus souvent d’améliorer cette instabilité.

La vraie laxité chronique par contre, si elle devient symptomatique nécessite une prise en charge au bloc opératoire.

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Comment soigner l’instabilité chronique de cheville ?

Afin de retrouver de la confiance en votre cheville et vous soulager, il est possible de bénéficier d'une ligamentoplastie du ligament latéral externe de la cheville